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Malaisie (4)

J62 - Lundi 17 mars 2014 - Segamat - Melaka

100,35 kms - moyenne 15,67 kms / h - dénivelé montant 464 m - pente Maxi 6 %.

Trace du jour sur Bikemap

URL:  http://www.bikemap.net/fr/route/2501038-j62-segamat-melaka/#/z9/2.81411,102.5917/google_roadmap

Réveil vers 7 heures ce matin et petit déjeuner en ville avant les préparatifs de départ. Le ciel est clair ce matin mais de légers nuages commencent à s'installer devant le soleil.

Nous déjeunons avec chacun un café, 2 beignets et une part de gâteau de semoule (quelques chose qui y ressemble). Nous payons 8 Ringgits le tout.

Nous équipons ensuite les vélos pour le départ. Un jeune malaisien vient voir les vélos et pose les questions habituelles. Sachant que nous faisons Bangkok - Singapour il ne comprend pas ce que nous allons faire à Melaka (hier une personne avait eu aussi la même réaction). Il comprend d'autant moins que je lui dit qu'après Melaka nous allons à Batu Pahat. Il explique qu'il met une heure en voiture entre Segamat, où nous sommes, et Batu Pahat alors qu'il lui faut deux heures pour faire le trajet Segamat - Melaka car la route est étroite et il y a parfois des camions. Je ne cherche pas à lui expliquer que notre itinéraire ne passe pas par le plus court ou plus rapide chemin entre deux points. Comme le ciel se couvre de plus en plus je lui demande s'il va pleuvoir. Il me dit que oui il pleuvra plus tard aujourd'hui.

Nous prenons la route vers 8h30 et nous suivrons la route 23 sur environ les 50 premiers kilomètres. Sur les trente premiers kilomètres cette route est en cours d'élargissement et il y a un peu de circulation. Le route est en effet étroite et nous créons de petits bouchons. Il ne pleut pas et il ne fait pas trop chaud non plus.

Nous faisons une pause fruits et boissons vers 11 heures au kilomètre 30 environ. Nous prenons un gros ananas que la vendeuse nous prépare (5 Ringgits), un kilogramme d'oranges (7 Ringgits) et 2 cocas (5 Ringgits). Ce qui fait un total de 17 Ringgits. Nous buvons les cocas et mangeons l'ananas ainsi que quelques oranges.

Nous reprenons la route et faisons un nouvel arrêt vers 13 heures et le kilomètre 58 pour déjeuner et aussi pour être à l'abri car l'averse semble proche. Nous avons bien roulé depuis l'arrêt fruits et la route était aussi en meilleur état. Nous n'avons fait qu'un court arrêt photos avec un couple de chinois et des ouvriers agricoles malaisiens. Le monsieur chinois, sans doute le patron des ouvriers, voulait nous inviter à diner mais c'était peu après la pause fruits et notre ventre était bien rempli par l'ananas. Le restaurant que nous avons choisi pour déjeuner n'a que des plats épicés. Même le riz est épicé. Il n'y a que les desserts qui ne le sont pas. Nous nous faisons donc chacun une assiette de dessert et nous y ajoutons pour chacun un thé au lait chaud (thé susu panas) et un thé sans lait (the o). Nous payons 8,20 Ringgits le tout.

Il y a bien eu une averse pendant que nous étions à table et nous repartons sous une fine pluie. 2 ou 3 kilomètres plus loin la fine pluie se transforme en grosse pluie et nous nous mettons à l'abri. Nous tuons le temps en sacrifiant quelques oranges.

Nous reprenons la route 15 minutes plus tard et encore sous une fine pluie. Il nous reste encore environ 40 kilomètres à parcourir avant d'arriver à Melaka et la pluie fine ou forte ne nous lâchera plus.

Nous arrivons donc trempés à Melaka. Nous itinéraire traverse le centre historique et nous revoyons une espèces qui était rare ces derniers jours: les touristes occidentaux. Nous suivons la trace jusqu'au bout sachant que je l'ai arrêtée dans un quartier d'hôtels à prix abordables.

Je laisse Michel et les vélos à l'abri et part aux nouvelles. Je visite en premier "Casablanca Guesthouse". Il y a des chambres à deux lits avec toilettes et salle de bains à l'étage à partager entre 4 chambres. Les chambres ne sont pas très grandes mais les lits semblent confortables et il y a la climatisation et un ventilateur. Il y a aussi des chambres avec un grand lit et salle de bain et toilettes privées. Elles sont beaucoup plus grandes et à peine plus chères à 60 Ringgits.

Malgré tout nous prenons une chambre à deux lits car la salle de bains commune ne nous a jamais posée problème lorsque nous avons été dans cette situation. Il y a l'eau chaude dans la salle de bain et le wifi accessible dans la chambre. Il y a également une cuisine équipée avec de l'eau potable chaude et froide ainsi que tout ce qu'il faut pour faire la cuisine. Les vélos sont dans une cour fermée et nous pouvons les laver, ainsi que les sacoches, au jet. La maison est très jolie avec un escalier et du carrelage en bois. Il est interdit d'y circuler avec des chaussures. Il y a un code pour ouvrir la porte car la porte d'entrée est fermée la nuit. Il ne doit donc pas y avoir de gardien de nuit.  Cette guesthouse ressemble plus à une maison dont les chambres sont louées à différents occupants et les parties communes laissées à la disposition de tous qu'à un hôtel. 

Nous réservons pour deux nuits car demain nous laissons les vélos au repos et visitons la ville.

Le soir nous faisons un rapide tour de le ville qui a été portugaise a une époque et hollandaise à une autre. Le centre historique est classé, comme Georgetown à Pinang, au patrimoine mondial. La ville possède les plus anciennes églises catholiques,  mosquée et temple bouddhiste de Malaisie. Son architecture a aussi été influencée par ses différents occupants. Les chinois s'y sont aussi installés et forment une communauté importante. 

Nous dînons dans un petit restaurant au bord du fleuve qui traverse la ville. Nous prenons chacun une assiette de spaghettis bolognaises et une bière sans alcool, il n'y a que cela et la bouteille fait 33 cl, pour deux. Les spaghettis sont bonnes. Je n'en dirais pas autant de la bière. Nous payons 26,50 Ringgits le tout.

Il nous reste des sachets de café (3 en un) et puisqu'il y a tout ce qu'il faut pour le faire à la guesthouse nous terminons la journée par un petit café sur la terrasse.

Il y a quelques photos prises avec la tablette aujourd'hui. Elles ont une zone floue en bas à droite car l'étui masquait un peu l'objectif.

J63 - mardi 18 mars 2014 - Melaka repos et visite

Réveil vers 8 heures ce matin et premier petit déjeuner à la guesthouse avec un 3 en un que nous avions dans nos bagages ainsi que l'eau chaude et les tasses à disposition dans la cuisine.

Il fait beau ce matin et nous partons visiter la ville.

Nous commençons par une rue où tout est inscrit en chinois. Il y a beaucoup de belles et anciennes maisons et aussi des magasins d'artisanat et des ateliers d'artistes.

L'ancienne ville n'est pas très grande et le tour en est assez vite fait pour des gens comme nous qui ne sont pas très attirés par les musées ou les galeries d'art.

Nous prenons un autre petit déjeuner avec chacun un thé au lait et une viennoiserie (6 petits pains briochés) pour nous deux (6,60 Ringgits le tout).

Nous visitons ensuite le musée de la marine (6 Ringgits par personne). Un partie du musée est dans un ancien navire à voile reconstitué. Il y a une autre partie dans un bâtiment en dur qui à une proue de navire qui sort d'une façade. La visite est agréable. Il y a quelques reconstitutions de scène de la vie sur les navires à l'époque avec des personnages reproduits grandeur nature. On y voit aussi quelques cartes anciennes et des instruments de navigation ou en rapport avec les navires de l'époque ou la mer.

Nous déjeunons vers 15 heures avec un demi poulet pour deux, chacun une assiette de riz, chacun un jus d'orange et un café au lait pour moi et un thé au lait pour Michel (33,10 Ringgits le tout).

Lorsque nous sortons du restaurant il pleut. C'est une petite pluie fine mais cela mouille quand même. Nous continuons la visite de la ville en essayant de rester le plus possible à l'abri.

Nous rentrons à la guesthouse vers 17h30 pour une petite pause avant le dîner car marcher en ville est plus fatiguant que pédaler.

Pour ceux que cela intéressent j'inaugure avec un peu d'histoire.

La ville de Melaka, qui a d'abord été une ville état, a été fondée par Parameswara, prince hindou de Sumatra. Le port devint rapidement une escale pour la mousson et un lieu de ravitaillement des navires marchands.

En 1405 l'amiral Chinois Cheng Ho vient avec des cadeaux de l'empereur Ming et la promesse de protection contre les Siamois (aujourd'hui Thaïlandais). Les colons chinois suivent et forment la communauté des "chinois des détroits". La ville est florissante et l'adoption de l'islam au milieu du quinzième siècle renforce encore sa domination sur les autres ports.

Les portugais avec Alfonso De Albuquerque s'emparent de la ville en 1509. Les missionnaires catholiques suivent. Le port reste important mais des marchands arabes ou indiens s'installent dans d'autres ports (Demak sur l'île de Java). Les assauts des états voisins de Johor et Negri Sembilan et aussi de l'état musulman d'Aceh à Sumatra l'affaiblissent.

En 1641 les hollandais s'emparent de la ville après huit mois de siège et y règnent 150 ans.

En 1824 la ville est cédée aux anglais.

Retour à l'époque actuelle et aux contingences quotidiennes.

Vers 20 heures nous sortons dîner. Il ne pleut plus et la ville ancienne est gentillement animée. Nous voulions dîner au même endroit qu'hier soir mais le restaurant est fermé aujourd'hui. Nous partons donc à la recherche d'un autre restaurant qui propose des plats non épicés. Nous en trouvons un que nous avions déjà visité hier soir. La clientèle est composée uniquement de touristes occidentaux et je n'aime pas beaucoup cela. Nous changeons donc de quartier afin de nous éloigner des lieux à forte concentration de touristes. Sur le chemin nous achetons 2 boissons pour nous désaltérer et quatre petits pains fourrés pour le petit déjeuner de demain matin (7,20 Ringgits).

Nous trouvons un restaurant indien qui propose du pain indien fourré à la banane ou aux pommes de terre. Michel choisit la banane et moi les pommes de terre. Les deux sont bons mais il y a un peu de poivron avec les pommes de terre. Ce n'est pas un problème pour moi mais Michel n'aurait pas aimé. Nous prenons chacun un thé au lait (7,40 Ringgits le tout).

Demain nous reprenons les vélos et nous devrions faire étape à Batu Pahat. Nous devrions parcourir une centaine de kilomètres dans une région un peu plus urbanisée.

J64 - Mercredi 19 mars 2014 - Melaka - Batu Pahat

105,62 kms - moyenne 15,40 kms / h - dénivelé montant 81 m (presque plat) - pente Maxi 4 %.

Trace du jour sur Bikemap

URL:  http://www.bikemap.net/fr/route/2521139-j64-melaka-batu-pahat/#/z8/2.03753,102.57659/google_roadmap

Réveil à 6h45 ce matin et comme hier petit déjeuner à la guesthouse avec nos 3 en un, le matériel de la guesthouse et les pains fourrés achetés hier soir.

Nous sommes prêts à partir vers 8h15 mais l'employé présent ce matin s'est absenté un moment. Il revient vers 8h20, nous lui remettons les clés de la chambre et il ouvre le gros cadenas afin que nous puissions sortir nos vélos. Il reste encore à se plier au rituel habituel d'essai des vélos. C'est rapide cette fois ci et nous partons vers 8h30.

Nous faisons 7 ou 8 kilomètres en agglomération pour sortir de Melaka mais il n'y a pas trop de circulation et ce n'est pas désagréable. En plus il fait beau ce matin mais les pluies de ces derniers jours ont fait baisser un peu la température. Le thermomètre affiche 27 degrés lorsque nous partons.

La température monte quand même assez rapidement mais le ciel n'est pas entièrement clair et quelques gros nuages font parfois de l'ombre. Ceci associé à la brise marine, car nous seront toute la journée pas très loin de la mer, maintient la température le plus souvent entre 36 et 40. Il y a quelques piques de soleil pendant lesquelles le thermomètre s'affole jusqu'à 46 degrés. Heureusement pour nous cela ne dure jamais trop longtemps.

La plupart des routes que nous suivons aujourd'hui sont petites ou moyennes avec peu de ciculation. Nous empruntons un moment une grande route à chaussées séparées mais la circulation y est aussi calme. Tellement calme que j'ai hésité un moment à suivre l'itinéraire préparé à l'avance pour la suivre jusqu'à Batu Pahat mais après réflexion j'ai abandonné cette idée car avant hier la route indiquée pour les voitures entre Segamat et Melaka faisait 30 kilomètres de plus que notre itinéraire sur des routes plus petites. Il aurait donc fallu étudier cette solution "grande route" hier soir. Comme nous ne l'avons pas fait nous continuons à suivre le trait beu sur la carte. C'est aussi très confortable et évite de se poser des questions à chaque carrefour.

Nous faisons une pause déjeuner vers 12h30 au kilomètre 58. Le restaurant est bien et le mobilier est mieux que celui des gargottes ordinaires. Comme d'habitude nous nous dirigeons vers les casseroles pour que l'on nous indique les plats non épicés. Pas de problème pour se faire comprendre ici. Il y a trois légumes (épinards, choux et carottes) qui sont cuisinés sans épices et un autre avec un peu d'épices. En viande il y a du poulet grillé et quelque chose qui ressemble à du poisson pané. Après ces explications la demoiselle nous montre les assiettes et nous comprenons qu'il n'y aura pas de régime "spécial étrangers" aujourd'hui et il faudra que nous nous servions seuls. Michel prend du riz avec deux parts de poisson pané et moi la même chose en y ajoutant les 3 légumes non épicés et leur bouillon. C'est excellent et nous rajoutons à cela chacun un thé o et un coca (11,80 Ringgits le tout).

Nous repartons vers 13 heures et faisons un arrêt boisson vers 15h30 à 10 kilomètres du but car le soleil tape très fort depuis un moment et je ressent le besoin de me mettre à l'ombre un moment. Nous prenons chacun une bouteille de 1,5 litre de boisson gazeuse (6,40 Ringgits). Nous nous arrêtons une dizaine de minutes à l'ombre et buvons. L'orsque nous repartons j'ai vidé les trois quart de ma bouteille et Michel une bonne moitié. Nous finirons plus tard.

Le soleil est encore de la partie pour environ 6 kilomètres mais plus nous avançons et plus nous nous approchons de gros nuages noirs. Lorsque nous arrivons à moins de 2 kilomètres de la ville il faut faire un choix car nous devons nous engager sur un pont assez long qui enjambe un fleuve. La couleur du ciel ne laisse pas de doute, le déluge est pour bientôt. Sans nous concerter nous bifurquons tous les deux sur un parking devant des restaurants. Il y a une très grande terrasse abritée devant les restaurants et une entrée non occupée par des tables qui conduit à des toilettes publiques et aux terrasses des restaurants.

Nous avons juste le temps d'entrer avec nos vélos sous l'abri. L'orage éclate avec tonnerre, vent et pluie très forte. Il ne nous a pas manqué beaucoup de temps pour terminer le parcours sans pluie mais nous sommes pour l'instant bloqués à 2 ou 3 kilomètres des hôtels. Heureusement pour nous il y a eu cet abri providentiel qui s'est présenté juste au bon moment.

Nous attendons d'abord à côté des vélos en pensant qu'une pluie aussi violente et durera pas. Après une demie heure il pleut un peu moins fort mais assez pour nous tremper si nous sortons. Nous nous installons donc à une table devant un restaurant (nous la choisissons sèche car certaines tables trop prêts de la bordure du toit ont reçu beaucoup d'eau) et commandons chacun un thé o (2 Ringgits). Je commence à écrire le texte du jour en buvant mon thé. C'est bien de s'occuper car le temps passe ainsi plus vite qu'à regarder la pluie tomber.

Vers 17h30, soit après presque une heure et demie de pluie, l'orage cesse et il ne tombe plus qu'une petite pluie fine. Nous repartons avec les vêtements de pluie et arrivons rapidement en ville.

Nous avons réussi à éviter les projections des voitures et nous sommes secs. La pluie s'est complètement arrêtée peu après. Cette ville est encore compliquée car il y a des sens uniques partout. Nous sommes donc obligés de nous éloigner de l'hôtel qui était au bout de la trace pour y revenir. Sur ce détour nous passons devant un premier hôtel. Je monte à l'étage et je comprend vite cette fois ci. Il n'y a pas de réception mais quelques bâtons d'encens qui brûlent devant un panneau avec des inscriptions en chinois. Il n'y a que deux chambres qui ont les portes ouvertes et elles sont occupées chacune par une dame qui regarde la télé. Je ne perd pas plus de temps et visite l'hôtel suivant sur notre parcours. Ce n'est pas terrible mais la chambre avec un grand et un petit lit est à 45 Ringgits. Il n'y a pas de wifi. Je laisse Michel avec les vélos et continue à pieds vers deux autres hôtels. Le premier a des chambres à 62 Ringgits. Elles sont bien mais petites, sans fenêtres et elles sentent le tabac froid. Le deuxième a des chambres à deux lits à 52,5 Ringgits. Elles sont grandes et il y tout ce qu'il faut, climatisation, eau chaude, wifi et fenêtre. Il y a un abri fermé par une petite porte sur le côté de l'hôtel et nous pouvons y laisser nos vélos. Nous nous installons donc au "dragon hôtel" pour cette nuit. La recherche a pris presque une heure et, même sans arrêt boisson, nous n'aurions pas été logés avant l'orage.

Nous sortons dîner vers 21 heures. Il y a un restaurant en face de l'hôtel et nous ne cherchons pas plus loin. Nous commandons chacun une assiette de riz avec un oeufs au plat dessus. Le riz est servi dans un bouillon de légumes avec quelques légumes et un peu de poulet. C'est un peu intermédiaire entre une soupe et le riz bouilli. Avec l'oeuf c'est vraiment très bon et beaucoup moins sec que le riz seul. Ce n'est pas du tout épicé. Nous payons 10 Ringgits pour les deux assiettes. Nous prenons aussi chacun deux thés o (thé chaud sucré). Nous payons 4,40 Ringgits pour les 4 thés o.

Demain nous devrions parcourir encore environ 100 kilomètres jusqu'à Kulai. A Kulai nous ne serons plus qu'à une quarantaine de kilomètres de Johor Baru et de la frontière avec Singapour.

J65 - Jeudi 20 mars 2014 - Batu Pahat - Kulai

101,94 kms - moyenne 15,82 kms / h - dénivelé montant 241 m - pente Maxi 7 %.

Trace du jour sur Bikemap

URL:  http://www.bikemap.net/fr/route/2522350-j65-batu-pahat-kulai/#/z9/1.90852,103.12179/google_roadmap&gsc.tab=0

Réveil à 6h45 ce matin et nous prenons un acompte sur le petit déjeuner avec les 3 en un qu'il nous reste et l'eau chaude disponible à l'hôtel. Nous prenons ensuite le vrai petit déjeuner dans le restaurant qui est à côté de l'hôtel. Michel prend un thé au lait et moi un café au lait et nous prenons chacun 2 petits pains fourrés (6,20 Ringgits le tout).

Nous n'avons pas été très rapide ce matin et il est presque 9 heures lorsque nous prenons la route. La sortie de la ville est facile et nous sommes rattrapés à un feu rouge par un jeune japonais en vélo. Il est parti de Kuala Lumpur avec un vélo sans vitesse. Pour tout bagage il a un sac à dos attaché sur le porte bagages. Il va à Singapour comme nous mais lui pense y être ce soir. Il y a environ 140 kilomètres entre Batu Pahat et Singapour. Cela semble donc difficile d'autant que des gens devant l'hôtel nous ont prédit la pluie entre 16 et 18 heures ce soir. L'immigration à l'entrée de Singapour est aussi probablement fermée à 19 heures. Je ne lui dit rien de tout cela car je ne sais pas à quelle vitesse il avance.

Nous faisons quelques photos et nous repartons. Le jeune japonais repart un peu avant nous et comme il est sur le même itinéraire nous le voyons parfois monter les raidillons, il y en a quelques uns en début de parcours, à pieds.

Vers le kilomètre 25 nous le retrouvons qui mange un ananas devant un étal de fruits. Il nous en propose mais le petit déjeuner n'est pas loin et nous n'avons pas encore faim ni besoin de nous rafraîchir. Nous achetons quand même quelques bananes (2,5 Ringgits) pour manger plus tard. Nous en donnons quelques une au jeune japonais et la vendeuse nous offre ainsi qu'au japonais chacun un fruit (cela ressemble un peu à une pomme mais je ne me souviens plus du nom). Nous repartons devant cette fois ci car le jeune japonais n'a pas encore réglé son compte à l'ananas.

Les routes que nous suivons aujourd'hui ont un peu plus de trafic que celles d'hier mais elles ne sont pas surchargées et le parcours est plutôt agréable.

Nous faisons la pause déjeuner vers 12h30 et au kilomètre 48. Nous prenons chacun un riz poulet poisson et j'ajoute 2 légumes non épicés avec le jus. Nous prenons aussi chacun 2 boissons. Pour Michel c'est un thé o et un jus de fruit (on ne sait pas quel fruit mais c'est bon) et pour moi deux jus de fruit (même jus de fruit inconnu). Nous payons 20,50 Ringgits le tout.

Nous repartons vers 13h30 jusqu'à une pause fruits une heure et demie plus tard au kilomètre 70. Nous prenons chacun un sachet d'ananas et un autre de pastèque ainsi qu'une bouteille de coca de 1,5 litre pour nous deux (8 Ringgits). Le patron de l'étal nous offre des bananes.

Le temps n'est pas encore menaçant mais les gentils moutons blancs qui s'y promènent depuis ce matin prennent de la laine et commencent à changer de couleurs. Nous sommes encore à 7 ou 8 kilomètres de notre destination lorsque nous entendons les premiers coups de tonnerre. Heureusement pour nous c'est un peu sur notre droite et le ciel est moins chargé dans la direction que nous suivons.

Nous arrivons à la ville avec les premières gouttes. Nous passons devant un hôtel mais nous devons contourner tout le quartier pour nous y rendre. Les quartiers sont souvent entourés de grands fossés, probablement pour évacuer les eaux de pluie, qui ne sont traversés par une route qu'à un ou deux endroits.

Lorsque nous sommes devant l'hôtel nous nous apercevons qu'il est ancien et fermé. Nous demandons et on nous en indique un dans le quartier précédent. Il faudrait encore faire un grand détour pour sortir de celui où nous sommes et un autre pour entrer dans l'autre. Il ne pleut pas encore vraiment mais cela ne saurait tarder. Michel reste donc à l'abri avec les vélos et je vais voir à pieds car en enjambant les fossés ce n'est pas loin. Les chambres à deux lits sont à 88 Ringgits. Je ne visite pas de chambre mais la réception est climatisée et impeccable. Les chambres sont probablement bien mais c'est un peu cher et j'ai repéré deux hôtels dans le quartier suivant. C'est d'ailleurs devant l'un d'eux que la trace s'arrête.

Nous reprenons les vélos pour aller dans le quartier suivant. Nous ne faisons pas deux cents mètres avant qu'une grosse averse nous oblige à un arrêt sous un arbre. Elle ne dure que quelques minutes et nous repartons en direction du "city star hôtel". Nous y sommes assez vite grâce au GPS. Il y a des chambres à deux lits à 68 Ringgits. Elles ont l'eau chaude, la climatisation et le wifi. Celles du rez de chaussée n'ont pas de fenêtre et sont au même prix que celles de l'étage. Nous prenons une chambre au deuxième étage avec une belle vue sur un plan d'eau. Les vélos sont à l'abri sur le trottoir devant la réception.

Nous dînons vers 20h30 dans un restaurant chinois proche de l'hôtel. Il pleut encore un peu mais nous n'avons qu'une rue à traverser et une cinquantaine de mètres de trottoir abrité à suivre.

Nous prenons chacun une assiette de riz et un thé chinois et un plat de sweet sour pork pour deux. Tout est bon sauf le thé chinois qui n'est pas terrible (mais nous le savions). Nous payons 17 Ringgits le tout (14 Ringgits pour le sweet sour pork, 1 Ringgit par assiette de riz et 0,50 Ringgit par thé chinois).

Demain nous faisons notre dernière étape en Malaisie. Elle sera courte car nous sommes à une quarantaine de kilomètres de Johor Baru (ville Malaisienne en face et au Nord de Singapour). Nous avons une journée d'avance et samedi sera donc journée de repos à Johor Baru.

J66 - Vendredi 21 mars 2014 - Kulai - Johor Baru

38,75 kms - moyenne 13,54 kms / h - dénivelé montant 127 m - pente Maxi 8 %.

Trace du jour sur Bikemap

URL:  http://www.bikemap.net/fr/route/2523133-j66-kulai-johor-baru/#/z11/1.5379,103.81702/google_roadmap

Réveil à 7 heures ce matin car l'étape devrait être courte. Nous mangeons les fruits qu'il nous reste et descendons prendre le petit déjeuner dans le restaurant qui est en bas à une dizaine de mètres de l'hôtel. Nous prenons chacun un thé au lait et quelques gâteaux sous plastique (3 gaufres, 2 mufins, 1 pain brioché au chocolat). Nous prenons notre temps car le ciel n'est pas inquiétant et nous devrions pouvoir terminer la courte 'étape du jour sans nous mouiller. Nous payons 6,90 Ringgits le tout.

Nous équipons ensuite nos vélos et prenons la route vers 10 heures. Le ciel n'est pas inquiétant mais il y a quelques nuages blancs et il ne fait pas trop chaud (autour des 30 degrés).

Notre parcours du jour est presque entièrement en ville et demande un peu de vigilance pour être sur la bonne voie lorsque nous arrivons aux carrefours. Nous sommes parfois sur des routes à 6 voies et c'est un peu compliqué pour nous lorsque nous devons prendre les présélections de droite. Nous roulons en sécurité sur la voie la plus à gauche qui est réservée aux deux roues mais sur certains carrefour les 3 voies de gauche ne vont pas dans la direction que nous souhaitons prendre. Il faut donc que nous nous plaçions sur la quatrième voie en partant de la gauche. Il nous faut donc couper 3 voies sur lesquelles les voitures roulent à plus de 100 kms/h. Les rétroviseurs sont bien utiles dans ce cas et nous profitons quelques fois d'un petit moment sans voiture pour faire la manoeuvre. Il est préférable de se retrouver au milieu du trafic juste sur le carrefour car, une fois celui ci passé, nous nous retrouvons sur une nouvelle voie de gauche sécurisante. Quelques fois la manoeuvre semble un peu risquée et nous arrivons au carrefour sur la mauvaise file. Nous nous arrêtons bien à gauche et attendons qu'il y ait un espace suffisant entre les voitures pour couper les voies.

Nous arrivons à Johor Baru sur une route à chaussées séparées qui longe le bras de mer qui sépare la Malaisie de Singapour et fait de Singapour une île. Il y a peu de circulation sur cette partie du parcours et cela nous change beaucoup des kilomètres précédents.

Nous bifurquons ensuite sur la gauche, obligé car sur la droite il y a la mer ou le pont qui conduit à Singapour, pour trouver un hôtel. C'est presque une habitude maintenant et les deux premiers ne sont pas des endroits pour dormir. Le premier est en dessus d'un vendeur/réparateur de vélo. Bien entendu il pose des questions sur nos vélos et essai le mien.

Nous lui demandons pour les hôtels et il rappelle un jeune homme qui vient de quitter la boutique en vélo. C'est un jeune allemand qui parle assez bien le français. Il est en Malaisie pour quelques jours car il veut travailler 3 mois à Singapour dans une entreprise allemande qui s'occupe du traitement de l'eau. Il est arrivé à Singapour avec un visa tourisme qui ne l'autorise pas à y travailler. Le visa de travail doit être demandé avant l'entrée à Singapour. Il a donc quitté Singapour hier et fait sa demande de visa de travail. Il faut 5 jours pour l'obtenir et il voudrait utiliser ce temps pour aller jusqu'à Melaka avec son vélo. C'est un vélo comme celui du jeune japonais que nous avons rencontré hier. Il n'a pas de vitesse et pas de porte bagages alors que celui du japonais en avait un. Comme nous venons de Melaka il nous demande si c'est possible. Nous lui parlons du jeune japonais qui faisait Kuala Lumpur - Singapour avec un vélo comparable. C'est donc possible.

Pour ce qui est de l'hôtel il loge en dortoir dans une auberge de jeunesse à 20 Ringgits la nuit. Ceci ne nous tente pas trop et il faut parfois avoir la carte internationale des auberges de jeunesse et nous ne l'avons pas et la jeunesse est aussi derrière nous.

Ensuite nous déjeunons avec riz poulet coca (12 Ringgits). Nous retournons un peu en direction de Singapour car nous avons repéré des enseignes d'hôtels dans cette direction. Je laisse Michel sur une place avec les vélos et part visiter le quartier. Il y a beaucoup d'hôtels mais je n'en visite que trois qui ont l'air corrects sans être trop luxueux.

Le premier a des chambres à deux lits à 90 Ringgits pour cette nuit et 100 Ringgits pour la nuit suivante (prix week end). Il n'y a pas de wifi mais on peut y garer les vélos en bas de l'escalier.

Le deuxieme n'a pas de chambres à deux lits et les chambres avec un grand lit sont à 100 Ringgits sans supplément week end. Il y a le wifi.

Le troisième "Gateway hôtel" a des chambres à deux lits à 70 Ringgits pour cette nuit et 80 Ringgits pour la nuit suivante. Il y a le wifi et les vélos peuvent être garés en bas de l'ascenseur. La chambre est au sixième étage mais il y a un ascenseur. Elle n'est pas très grande mais il y a tout ce qu'il faut ( fenêtre, climatisation, eau chaude) et même une petite télé écran plat dont nous n'avons pas besoin. Les lits ont des matelas confortables et la dame de la réception est très accueillante. Nous ne cherchons pas plus et réservons une chambre pour deux nuits.

Comme la pluie menace la réceptionniste insiste pour que nous rentrions nos sacoches et mettions nos vélos en sécurité à l'intérieur avant de faire les formalités d'entrée (passeport, paiement).

Nous ne nous sommes pas mouillés aujourd'hui mais il en aurait été différemment si nous avions traîné une heure de plus car il y a encore une grosse pluie vers 17 heures.

Le quartier où nous sommes est très animé ce soir avec un important marché de nuit et beaucoup de restaurants. Nous traînons un peu sur le marché et devant les gargottes.

Nous nous installons finalement dans un restaurant un peu à l'écart et un peu plus calme. Comme c'est un restaurant indien et qu'il nous indique une bonne dizaine de viandes en sauce pas épicés nous nous méfions et prenons chacune une assiette de riz crevettes et un jus d'ananas (14 Ringgits le tout).

Nous rentrons à l'hôtel vers 22h15. Le réveil ne sonnera pas demain car c'est une journée de repos.

J67 - Samedi 22 mars 2014 - Johor Baru

Repos et visite

Réveil vers 9 heures ce matin et petit déjeuner avec deux pancakes chacun et un thé au lait pour Michel et un café au lait pour moi (6,60 Ringgits).

Nous faisons ensuite la visite d'un grand centre commercial, gare routière et frontière. C'est climatisé et il y a des escalators pour monter les étages. Il y a longtemps que nous n'avions pas visité de bâtiment aussi confortable. Johor Baru est la deuxième ville de Malaisie avec 1,3 millions d'habitants et nous avons l'impression d'être dans une grande ville. La proximité de Singapour qui compte plus de 5 millions d'habitants ajoute peut être à la population de la ville surtout en week end. Nous profitons donc de notre journée de repos pour traîner au frais dans le centre commercial.

Nous faisons ensuite un tour à proximité du pont, c'est d'ailleurs une route construite sur une digue, pour repérer un peu notre parcours de demain et essayer d'éviter les erreurs. Il y a beaucoup de circulation dans le sens Singapour - Malaisie et peu dans le sens Malaisie - Singapour au moment ou nous sommes à côté du pont et ce serait bien s'il en était de même demain mais nous ne savons pas.

Nous retournons ensuite au centre commercial pour déjeuner car Michel voudrait du poulet frites. Nous allons d'abord au KFC mais pas de chance car ils ont adapté leur menu à l'Asie et remplacé les frites par du riz.

Hé oui Christine manger autre chose que du riz n'est pas très facile ici et manger du bon non épicé est plutôt exceptionnel. Nous n'y sommes parvenus que quelques rares fois dans des restaurants chinois. Les chinois ont une cuisine qui nous convient mieux que la cuisine Indienne ou Malaise. Ce sont les trois communautés les plus importantes du pays mais il n'est pas rare que nous nous trouvions dans un quartier avec seulement des restaurants indiens. Nous avons testé au début les plats qu'ils considèrent comme non épicés. Cest mangeable pour moi mais Michel ne peut pas avaler cette nourriture. La seule nourriture non épicé qu'ils proposent est le riz bouilli et le poulet ou poisson frit. Il faut quand même bien surveiller car ils ne comprennent pas que nous mangions du riz sans l'arroser de sauce, épicée bien sûr, et ils nous en mettraient volontiers quelques louches.

Revenons à la galerie marchande et à notre déjeuner. Nous quittons donc le KFC et faisons le tour des restaurants. Nous finissons pour en trouver un qui propose un menu frites, poulet, spaghettis et quelques légumes pour 9,80 Ringgits. Nous ajoutons chacun un coca et un thé au lait pour Michel et un café noir pour moi (30 Ringgits le tout).

Nous continuons notre visite du quartier. Il y a une église catholique, une mosquée et un temple indou. Nous assistons à une cérémonie dans le temple indou. Pour y entrer il faut se déchausser et il y a des bassins pour se laver les pieds ou les mains. Comme nous ne savons pas ce qu'il convient de laver nous nous lavons les pieds et les mains. La cérémonie ressemble à celle à laquelle nous avions assistée dans la rue à Pinang. C'est plus long ici, d'ailleurs nous n'y assistons pas jusqu'au bout, car il y a plusieurs divinités et plusieurs officiants. Les divinités sont adorées chacune à leur tour. Comme il y avait les fidèles devant et que la ou les cérémonies se déroulaient en partie dans des cryptes je n'ai pas tout vu dans les détails. Les fidèles ne se comportent pas tous de la même manière. Certains se tiennent normalement debout et d'autres sont à genoux face contre le sol. Il y a parfois de la musique avec cloche, tambour et flûte. La plupart des fidèles se tiennent avec les mains jointes sur la tête à ce moment.

Nous visitons aussi les boutiques de babioles et aussi les indiens qui fabriquent d'autres babioles dans la rue en face du temple indou. Ils proposent des bracelets ou autres objets qui, associés à une prière du vendeur au moment de la transaction, sont censés porter bonheur.

Comme nous entrons à Singapour demain, donc un dimanche, nous nous renseignons auprès d'un changeur de monnaie pour un échange direct Euros - Dollar de Singapour. Il nous propose 1,706 Dollar Singapour pour un Euro. Nous rentrons à l'hôtel pour consulter les cours sur Internet. Le cours de vendredi est à 1,758 dollars Singapour pour 1 Euro et 4,56021 Ringgits pour 1 Euro. Les changeurs ici ne proposent pas des taux très intéressants car ils ne donnent que 4,41 Ringgits pour 1 Euro, soit environ 3 % en dessous du cours, alors que nous avons eu 4,47 à Butterworth alors que le Ringgits étaient plus haut. Nous faisons quand même les comptes de ce que nous aurions avec nos cartes de crédit. En prenant comme référence le taux de vendredi, et en déduisant les frais fixes et proportionnels, pour 260 Euros nous arrivons presque au même résultat qu'avec le changeur. Nous choisissons donc la sécurité et échangeons 260 Euros contre 443,50 Dollars de Singapour. C'est, comme pour le Ringgit, environ 3 % en dessous du cours. Nous aurions peut être trouvé mieux à Singapour mais nous préférons jouer la sécurité et arriver à Singapour avec une petite réserve de monnaie locale dans le porte monnaie. Les trois nuits d'hôtel vont déjà en prendre plus de la moitié et nous aurons probablement besoin de faire à nouveau du change. Nous pourrons alors comparer.

Le soir nous dînons dans le restaurant indien qui est en face de l'hôtel. Nous prenons des pains indiens fourrés avec du poulet garantis non épicés. Nous sommes sceptiques mais nous nous risquons et demandons seulement de ne pas ajouter de légumes pour la part de Michel. Nous avions raison de nous méfier car c'est juste mangeable pour Michel qui a pourtant échapper aux oignons et aux petits piments qui sont probablement considérés comme des sucreries par les indiens. Nous mangeons quand même mais je ne pense pas que nos estomacs supporteraient cela tous les jours. Nous ajoutons chacun 2 thés au lait pour éteindre un peu le feu. Nous payons 22,80 Ringgits le tout.

Nous traînons ensuite sur le marché de nuit jusqu'à une heure du matin et il est encore très animé lorsque nous rentrons à l'hôtel.

Nous allons passer notre dernière nuit en Malaisie. Nous n'avons que quelques kilomètres avant d'entrer à Singapour et ensuite une trentaine de kilomètres entre la frontière et l'hôtel que nous avons réservé pour trois nuits à Singapour. Si les informations que nous avons sont exactes le wifi est à 10 S Dollars par jour. Nous ne l'aurons donc probablement pas tous les jours. Peut être que nous ne prendrons le wifi que mardi ou mercredi pour choisir nos places dans l'avion. Il est donc probable qu'il n'y ait pas de nouvelles sur le site pendant quelques jours.

Commentaires

  • Christine
    • 1. Christine Le 21/03/2014
    Un clin d'oeil à mes compagnons de voyage de l'année dernière.En lisant votre récit je pédalerais volontiers à vos côtés,au milieu de ces beaux paysages et en plus vous avez découvert les fonds marins,c'est super!!! (il manque seulement une bière sur une terrasse face à l'océan)
    Continuez à bien en profiter.......mais arrêtez de manger du riz-poulet,il y a tellement de bonnes choses à découvrir.
    Christine

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